Boeing MH370 : recherches coûteuses sans résultat probant
Depuis début avril, c'est la première fois que des débris susceptibles d'appartenir au Boeing 777 de la Malaysia Airlines sont signalés. Un mince espoir pour les équipes mobilisées depuis la disparition de l'appareil. Du matériel non identifié a été récupéré par la police sur le littoral à l'est d'Augusta, en Australie. Il doit maintenant être examiné pour vérifier s'il provient ou pas du MH370.
En annonçant cette découverte, ce jeudi matin, le gouvernement malaisien a approuvé la formation d'une équipe internationale pour enquêter sur la disparition de l'appareil. Il a au passage indiqué avoir pris contact avec l'entreprise pétrolière publique Petronas pour étendre les recherches à grande profondeur dans le Sud de l'océan indien.
Les recherches les plus chères de l'histoire de l'aviation
Depuis la détection d'un signal qui pourrait correspondre à celui des boites noires début avril, les recherches n'ont pas vraiment avancé malgré la mobilisation de lourds moyens. Ces dix derniers jours, un robot sous-marin équipé d'un sonar balaie une zone de 400 km carrés à la recherche de signaux. Il a déjà plongé 10 fois et balayé 80 % de la surface circonstrite par les signaux. Sans résultat. Pourtant, les enquêteurs sont persuadés de chercher au bon endroit, au large des côtes australiennes. "Nous ne nous reposerons pas tant que nous n'avons pas fait ce qui est humainement possible de faire pour résoudre ce mystère" a expliqué Tony Abott, le Premier ministre du pays.
Depuis le 8 mars et le début des recherches, les experts estiment que le coût des opérations entreprises est déjà d'environ une centaine de millions de dollars. Et il faudra encore dépenser pour élucider le mystère du vol MH370. Samedi dernier, le ministre des transports malaisien semblait si désemparé devant l'échec de l'opération qu'il a "appelé tout le monde à travers la planète à prier" afin que les recherches avancent.
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