: Vidéo Crise des sous-marins avec l'Australie : "Une très mauvaise affaire pour tout le monde", juge le général Dominique Trinquand
L'Australie a mis en terme au conflit qui a envenimé les relations entre Canberra et Paris après la rupture sans préavis de la commande de sous-marins français en proposant à Naval group un dédommagement de 555 millions d'euros, soit "1% du total du contrat", explique le général Trinquand.
"Tout a été mauvais sur le plan politique, le plan industriel et le plan de la défense", concernant le contrat d’achat de sous-marins français annulé par l’Australie, estime samedi 11 juin sur franceinfo le général Dominique Trinquand, expert militaire et ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU à New York, après que l’industriel français Naval group a accepté un dédommagement de 555 millions d’euros pour la rupture par l’État australien du contrat initial de 56 milliards.
>> ENQUETE. Crise des sous-marins : les coulisses d'un fiasco
Ce dédommagement "représente 1% du total du contrat qui aura coûté la bagatelle de deux milliards et demi au contribuable australien", fait remarquer le chef militaire qui souligne également le fait que "le gouvernement australien qui avait décidé de la rupture du contrat a été balayé aux élections et un gouvernement travailliste est venu en place, qui lui veut restaurer les bonnes relations avec la France".
"Les sous-marins que la France proposait, permettaient à l'industrie australienne de construire et d'avoir la capacité de construire en Australie des sous-marins disponibles en 2030. Maintenant, ils auront la capacité éventuelle d'avoir des sous-marins importés en 2040", pointe le général Trinquand. C'est une "très mauvaise affaire pour tout le monde", résume-t-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.