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En Chine, 50.000 morts et une polémique

Le président Hu Jintao, en visite auprès des secours, leur a demandé de "redoubler d'efforts" pour venir en aide aux victimes. Alors que le bilan approche des 50.000 tués, une controverse est née sur la fragilité des écoles.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS/ Jason Lee)

La Chine a ordonné une enquête, ce matin, sur les "raisons" de la destruction de nombreux établissements scolaires, lors du séisme qui a frappé le sud-ouest du pays lundi.
_ Lorsque celui-ci a frappé une zone montagneuse, au nord de la province du Sichuan, les classes étaient bondées. On sait par exemple que 900 enfants ont été ensevelis sous les décombres à Juyuan, et un millier à Mianyang, parmi d'autres écoles. Mais certains autres bâtiments, situés à proximité ont "tenu", provoquant un doute chez les parents sur la qualité de construction des établissements.

Par ailleurs, le président chinois Hu Jintao a demandé ce matin aux sauveteurs, à qui il rendait visite à Mianyang, de redoubler d'efforts pour secourir les victimes du séisme, affirmant notamment que le pays était entré dans "la phase la plus cruciale".
_ Le nouveau bilan donné par les autorités s'établit désormais à plus de 50.000 morts. Mais, encore une fois, ce nombre terrible peut toujours évoluer, lorsqu'on sait que des milliers de personnes sont gravement blessés ou encore sous les décombres. Le gouvernement a reconnu à la mi-journée un chiffre "officiel" de 22.000 victimes, auxquelles s'ajoutent plus de 4,8 millions de sinistrés.

A son arrivée à l'aéroport de Mianyang, le président Hu s'est entretenu avec son Premier ministre, Wen Jiabao qui supervise les opérations de secours depuis lundi dans le Sichuan.

Matteu Maestracci avec agences

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