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Open d'Australie : Tsonga, Sharapova, Jakupovic... Les champions du tennis mondial suffoquent à cause des incendies

A une semaine du début de l'Open d'Australie, plusieurs tenniswomen ont été contraintes à l'abandon. 

Article rédigé par franceinfo
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Maria Sharapova, le 14 janvier 2020, souffrant de la mauvaise qualité de l'air pendant un match de gala à Melbourne (sud-est de l'Australie).  (MIKE OWEN / GETTY IMAGES ASIAPAC)

En Australie, les incendies qui ravagent le pays depuis le mois de septembre ont dégradé la qualité de l'air. Et les champions et championnes du tennis mondial en pâtissent. A une semaine du début de l'Open d'Australie, plusieurs tenniswomen ont souffert lors des matchs de qualifications. C'est notamment le cas de la Slovène Dalila Jakupovic, contrainte à l'abandon, mardi 14 janvier, après s'être effondrée sur le court.

Maria Sharapova a elle aussi abandonné lors d'un match du tournoi exhibition de Kooyong, en banlieue de Melbourne (Australie). La championne russe de 32 ans a évoqué des conditions de jeu "extrêmes" et expliqué avoir été prise de "quintes de toux" à la fin du deuxième set. Elle jouait pourtant avec un écarteur nasal, un type de pansement adhésif utilisé pour faciliter la respiration. "C'est la première fois que je joue dans de telles conditions et je dois avouer que je les ai ressenties durant le deuxième set", a affirmé son adversaire, l'Allemande Laura Siegemund. 

"Les concierges distribuent des masques"

"C'est comme une énorme brume. Ce matin, on jouait dans la brume, avec une odeur pas très agréable. Les concierges qui s'occupent de l'organisation distribuent même des masques", a de son côté raconté Thierry Ascione, l'entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga. 

Certains se sont plaints, ont dit que c'était difficile, certains avaient l'impression d'être dans un fumoir.

Thierry Ascione, entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga

à franceinfo

Malgré la mauvaise qualité de l'air, les organisateurs n'ont pas interdit les matchs et entraînements. "On n'a aucune consigne (...). Chacun fait son choix, certains ont décidé de ne pas du tout s'entraîner", explique Thierry Ascione. Sur Twitter, le Français Gilles Simon ironise sur le maintien des rencontres : "On doit bien pouvoir trouver un expert qui certifie que la qualité de l'air est suffisante non ?"

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