Indonésie : Michaël Blanc, condamné pour trafic de stupéfiants en 2000, a fini de purger sa peine
Le Français avait été arrêté à l'aéroport de Bali en 1999, avec 3,8 kilos de haschich dans ses bagages. En liberté conditionnelle depuis 2014, mais il lui reste encore une année de probation à purger, il ne sera donc totalement affranchi de sa condamnation qu'en 2018.
Liberté en vue. Michaël Blanc, un Français de 44 ans arrêté en Indonésie en 1999 puis condamné pour trafic de stupéfiants, a officiellement fini de purger sa peine le 21 juillet. Mais il ne sera affranchi de sa condamnation que le 21 juillet 2018, après une année de probation, rapporte Le Parisien.
Le cuisinier originaire de Faucigny, en Haute-Savoie, avait été arrêté le lendemain de Noël à l'aéroport de Bali avec 3,8 kilos de haschich caché dans des bouteilles de plongée. Condamné d'abord à la perpétuité, Michaël Blanc a vu sa peine réduite à vingt ans de prison, grâce au combat sans relâche de sa mère, Hélène Le Touzey, qui a déménagé à Jakarta, la capitale indonésienne.
"Nous ferons tout pour qu'il soit de retour le 21 juillet 2018"
En 2014, après quatorze années de prison, le Français bénéficie d'une libération conditionnelle, qui lui permet de rejoindre sa mère à Jakarta et de travailler à nouveau dans un restaurant. Mais "il ne sera véritablement libre que le jour où il sera dans l'avion pour rentrer en France", précise Hélène Le Touzey, jointe par Le Parisien.
Aujourd'hui, le quadragénaire "doit rendre des comptes à l'administration pénitentiaire" et "le procureur a des rapports sur son comportement". Il "prend désormais des cours dans une école d'arts graphiques", explique sa mère, qui assure aussi qu'il "est intégré dans la communauté française" locale.
"Nous ferons tout pour qu'il soit de retour [en France] le 21 juillet 2018", promet Helène Le Touzey qui, en tant qu'attachée consulaire à Jakarta, consacre son temps à aider les Français en difficulté en Indonésie. Si ce moment tarde à Michaël Blanc et à sa famille, celui-ci "n'a pas encore songé réellement à ce qu'il fera de sa liberté retrouvée. Il va devoir inventer sa vie."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.