La Chine sévit contre les rumeurs de fin du monde
Près d'une centaine de personnes ont été arrêtées pour avoir propagé des rumeurs d'apocalypse liées à la fin du calendrier maya.
En Chine, propager des rumeurs sur la fin du monde peut vous conduire en prison. Quatre-vingt-treize personnes ont été arrêtées dans le pays pour avoir fait circuler des rumeurs d'apocalypse liées à la fin du calendrier maya, a rapporté la presse chinoise lundi 17 décembre.
Parmi les personnes interpellées, 41 appartiennent à la secte chrétienne Dieu tout puissant. Ce groupe, qui appelle également à renverser le Parti communiste, prédit que le monde sera plongé pendant trois jours dans les ténèbres à compter du 21 décembre, d'après l'agence Chine Nouvelle. "Un grand œil a été observé dans le soleil le 9 décembre à Pékin, et le Christ féminin s'est manifesté. De violents tsunamis et séismes vont se produire à travers le monde", explique la secte dans un message cité par le quotidien en anglais Global Times.
Le forcené au couteau "sous influence"
Le groupe n'est pas le seul à propager les rumeurs de fin du monde. Dans la province du Fujian (sud-est), 34 personnes ont été arrêtées après avoir distribué des tracts dans des lieux publics, ainsi que deux dans la métropole de Wuhan (sud-est). Les prédictions d'apocalypse se sont multipliées en Chine à la suite du succès du film hollywoodien 2012, en partie inspiré par la supposée prophétie liée à la fin du "compte long" du calendrier maya.
"Des gens ont répandu des rumeurs sur la 'fin du monde', créant des troubles pour soutirer de l'argent et perturbant l'ordre social", a regretté la police de la mégalopole de Chongqing (centre) citée par l'agence officielle. Les autorités du district du Guangshan (centre) ont par ailleurs rapporté lundi qu'un homme arrêté après avoir poignardé 23 personnes dont 22 enfants vendredi devant une école primaire était "sous l'influence des rumeurs de fin du monde".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.