La nouvelle doyenne de l'humanité est une Japonaise âgée de 116 ans
Le "Guinness des records" a annoncé, samedi, qu'il la considérait officiellement comme la personne la plus vieille du monde.
Kane Tanaka, 116 ans, est la nouvelle doyenne de l'humanité. Le Guinness des records, qui fait autorité dans ce domaine, l'a annoncé officiellement samedi 9 mars. Née le 2 janvier 1903, cette Japonaise vit aujourd'hui dans une maison de retraite à Fukuoka, dans l'ouest du pays.
Meet 116-year-old Kane Tanaka from Japan, our new oldest person living record holder > https://t.co/rgrgP0JcRp pic.twitter.com/wroWdOXxpU
— GuinnessWorldRecords (@GWR) 9 mars 2019
La confirmation de son record date de janvier, explique le Guinness, et elle a été intronisée lors d'une cérémonie dans sa maison de retraite.
Mariée en 1922 à Hideo Tanaka, Kane Tanaka a eu quatre enfants et en a adopté un cinquième. Elle explique se réveiller à 6 heures chaque matin. L'après-midi, elle étudie les mathématiques et pratique la calligraphie. Elle est aussi une experte du jeu de société Othello et ne cache pas son goût pour le chocolat.
Quand on lui a demandé quel avait été le moment le plus heureux de sa vie, elle a répondu : "maintenant".
Le Japon, terre de centenaires
Elle succède, comme doyenne de l'humanité, à une autre japonaise, Chiyo Miyako, morte en juillet à l'âge de 117 ans et 81 jours. Le Japon, connu pour la longue espérance de vie de ses habitants, peut se prévaloir d'avoir été la patrie de plusieurs doyens, dont Jiroemon Kimura, mort en juin 2013 à 116 ans et qui détient le record de longévité masculine, et Masazo Nonaka, mort en janvier à l'âge de 113 ans alors qu'il était l'homme le plus âgé du monde.
Kane Tanaka devra encore vivre un peu plus de six ans si elle veut battre le record de longévité tous sexes confondus, que le Guinness attribue à la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à l'âge de 122 ans et 164 jours. Des chercheurs russes ont récemment mis en doute l'age véritable de l'Arlésienne, provoquant une controverse au sein de la communauté scientifique.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.