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Le Dalaï Lama veut passer la main

Est-ce l'influence des lointaines révolutions arabes, ou l'expression d'une certaine lassitude ? Le chef spirituel des Tibétains, en exil, annonce ce matin qu'il renonce à son rôle de chef politique. Les Tibétains, selon lui, ont besoin d'"un chef élu librement" auquel il souhaite "transmettre le pouvoir".
Article rédigé par franceinfo
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Ca fait déjà longtemps que le Dalaï Lama, prix Nobel de la Paix, se considère comme "semi-retraité" sur le plan politique. Notamment en raison de la présence d'un Premier ministre élu à Dharamsala, cette ville du nord de l'Inde où travaille le gouvernement tibétain en exil.

Âgé de 75 ans, il entend conserver son rôle spirituel, mais quitter ses fonctions de chef du gouvernement d'ici à la fin du mois, pour alléger sa charge de travail et réduire son rôle officiel.

Mais la question de sa succession n'est pas une affaire simple. En 1995, lorsque le Dalaï-Lama avait désigné un jeune garçon comme étant la réincarnation du précédent panchen-lama, deuxième plus haut dignitaire du bouddhisme tibétain, le gouvernement chinois avait placé ce garçon en résidence surveillée et l'avait remplacé par une personne de son propre choix. Qui ne dispose par conséquent d'aucun crédit auprès des Tibétains.

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