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Pakistan : un homme arrêté pour avoir mangé un bébé

L'homme et son frère avaient déjà été écroués pour cannibalisme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les deux frères cannibales vivaient dans le village pendjabi de Darya Khan, au Pakistan.  ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )

L'homme est un récidiviste. La police pakistanaise a arrêté une nouvelle fois, lundi 14 avril, un homme déjà écroué pour cannibalisme. Il est accusé cette fois d'avoir mangé avec son frère un bébé dont la tête a été retrouvée à leur domicile, dans le centre du Pakistan.

Les frères Mohammad Arif et Farman Ali avaient été incarcérés en 2011 pour une affaire similaire de cannibalisme, puis libérés l'an dernier. A l'époque, ils exhumaient des cimetières des cadavres qu'ils dévoraient, comme celui d'une jeune femme dont la dépouille avait été retrouvée amputée d'une jambe. Ce fait divers avait choqué le Pakistan tout entier.

"Pas de loi spécifique" 

Au cours des derniers jours, les voisins des deux frères dans le village pendjabi de Darya Khan ont contacté la police après avoir senti des odeurs nauséabondes en provenance de leur domicile.

"Mohammad Arif a été arrêté après la découverte d'une tête de nourrisson. Il a avoué son crime", a déclaré le chef de la police du village. "Il a raconté que son frère avait ramené le bébé mort d'un cimetière situé à proximité, qu'ils l'avaient fait cuire, puis l'avaient consommé", a ajouté le chef de la police du district local de Bhakkar. Il a également précisé : "Il n'y a pas de loi spécifique interdisant le cannibalisme au Pakistan. Nous avons donc engagé des charges contre M. Arif pour profanation d'une dépouille humaine."

Les autorités ont par ailleurs lancé une chasse à l'homme pour retrouver le frère de Mohammad Arif. "Nous allons aussi procéder à des tests psychiatriques" pour évaluer la santé mentale du prévenu, précise le chef de la police. Les deux frères, abandonnés par leur famille depuis des années, vivaient isolés dans leur petite maison, précisent les autorités locales.

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