Indonésie : au moins 373 morts et 128 disparus après le tsunami, les secours cherchent toujours des survivants
L'Anak Krakatoa est entré en éruption samedi soir peu après 21 heures locales, 24 minutes avant que le tsunami ne frappe les côtes indonésiennes.
Ce qu'il faut savoir
Le bilan du tsunami provoqué par une éruption volcanique en Indonésie s'est encore alourdi. Il est désormais de 373 morts, 128 disparus et 1 459 blessés, annonce lundi 24 décembre l'Agence nationale de gestion des catastrophes.
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La vague a touché, samedi soir, les côtes méridionales de Sumatra et l'extrémité occidentale de Java, rasant des centaines de bâtiments. Elle est survenue après l'éruption du volcan connu comme "l'enfant" du légendaire Krakatoa, l'Anak Krakatoa.
Les secouristes à la recherche de survivants. La catastrophe a déjà fait 373 morts, plus d'un millier de blessés et 128 disparus, selon un nouveau bilan rendu public dans l'après-midi lundi. "L'armée et la police passent les ruines au peigne fin pour voir s'il y a d'autres victimes", a expliqué un haut responsable de l'Agence nationale de gestion des catastrophes indonésienne. Les opérations de secours devraient durer une semaine.
Risque d'un nouveau tsunami. Les spécialistes estiment que l'épisode de samedi est dû à l'effondrement sous-marin d'une partie de l'Anak Krakatoa et préviennent que ce phénomène peut se reproduire à présent que le volcan est déstabilisé. Les autorités ont prévenu donc les habitants et les touristes des régions riveraines du détroit de la Sonde, qui sépare Java et Sumatra, de ne pas s'approcher des plages et que l'alerte forte marée restait en vigueur jusqu'à mardi.
De très nombreux dégâts. Le tsunami a laissé derrière lui un paysage de désolation, entre les arbres déracinés, toits arrachés, morceaux de bois et détritus divers. La plage de Carita, destination touristique courue de la côte occidentale de Java, est jonchée de débris.