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Indonésie : plus de 1 000 détenus profitent du séisme pour s'évader

"Je suis sûr qu'ils se sont évadés parce qu'ils craignaient d'être touchés par le tremblement de terre", a expliqué une responsable du ministère de la Justice

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Vue aérienne de Palu, en Indonésie, dévasté par un séisme, le 1er octobre 2018. (JEWEL SAMAD / AFP)

Jusqu'à 1 200 détenus se sont évadés de trois prisons différentes en Indonésie, profitant du séisme qui a frappé l'île de Célèbes, a annoncé, lundi 1er octobre, le gouvernement. Un centre de détention à Palu, construit pour héberger 120 personnes, a vu, par exemple, la plupart de ses 581 détenus franchir les murs abattus par le séisme.

"Au début, les choses allaient bien, mais peu après le tremblement de terre, de l'eau est remontée à la surface dans la prison, provoquant la panique chez les prisonniers et les poussant à fuir", a précisé une responsable du ministère de la Justice, Sri Puguh Utami, précisant que l'eau ne provenait pas du tsunami engendré par le séisme.

>> Suivez notre direct l'évolution de la situation en Indonésie après le séisme

"Une question de vie et de mort pour eux"

"Je suis sûr qu'ils se sont évadés parce qu'ils craignaient d'être touchés par le tremblement de terre. C'est évidemment une question de vie et de mort pour les prisonniers", a-t-elle déclaré à l'AFP.

Un peu plus de cent personnes restent incarcérés dans les deux prisons de Palu, mais les gardiens sont confrontés à une pénurie de nourriture pour les alimenter et tentaient d'acheter des denrées dans les magasins alentours encore ouverts. La prison de Donggala a, elle, été incendiée et ses 343 détenus sont en fuite, a-t-elle ajouté. Le feu semble avoir été allumé par les prisonniers, inquiets pour leurs familles.

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