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"Nous avons trouvé le corps d’une victime, et je dois maintenant le sortir de là" : les secours indonésiens toujours à pied d’œuvre quatre jours après le tsunami

Des pluies diluviennes entravaient les efforts des équipes de secours après le tsunami qui a soudainement  frappé l'Indonésie samedi, entre les îles de Sumatra et de Java, faisant plus de 400 morts.

Article rédigé par Joel Bronner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les secouristes recherchent des victimes du tsunami dans la région de Pandeglang, dans l'ouest de l'île de Java, le 24 décembre. (VERI SANOVRI / XINHUA)

Quatre jours après le tsunami meurtrier qui a frappé samedi soir le sud de Sumatra et l’Ouest de Java, causant la mort de plus de 400 personnes, les secours indonésiens sont toujours à pied d’œuvre pour retrouver le corps de victimes ensevelies. Sur la cote sinistrée de Java-Ouest, la pluie s’abat sur les secouristes du Basarnas, ces hommes en gilet orange qui représentent l’Agence indonésienne de gestion des catastrophes. Ils sont une dizaine à s’affairer sur un terrain boueux, presque marécageux, recouvert de branches cassées et de palmiers déracinés, à deux pas de la plage. Autour d’eux, voisins et curieux observent et filment la scène, capuches en plastique sur le crâne.

Idham, qui comme de nombreux Indonésiens n’a pas de patronyme, est le chef de cette équipe de secouristes. La fatigue se lit sur son visage et sur ses cernes. "Nous avons trouvé le corps d’une victime, et je dois maintenant le sortir de là", explique-t-il. Une des difficultés pour les secouristes tient aux nombres de zones touchées. "Nous avons divisé les secteurs de recherche en six, dont quatre se trouvent à Java et sur les îles environnantes. Regardez sur cette carte, un seul secteur de recherche s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres", détaille Zaenal Arifin, coordinateur pour le Basarnas. Une recherche qui s’effectue de plus en pleine saison des pluies.

Reportage sur l'île de Java, de Joël Bronner.

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