Séisme et tsunami en Indonésie : le travail des ONG internationales entravé
Les ONG internationales sont interdites de travailler sans supervision indonésienne et certaines ont même été sommées de "rapatrier leur personnel" alors qu'il reste des milliers de disparus.
À Palu (Indonésie), les familles des victimes ne comprennent pas la lenteur des secours. Le 4 octobre, ces pompiers français doivent se plier aux directives des autorités indonésiennes. Depuis le séisme, les sauveteurs étrangers ont du mal à intervenir sur le terrain. L'agence indonésienne de gestion des catastrophes interdit désormais officiellement aux ONG de rechercher des victimes sans supervision indonésienne. L'Indonésie avait d'abord refusé l'aide internationale, mais devant l'ampleur du désastre, Jakarta avait accepté à contrecoeur l'aide des ONG.
Les ONG sont invitées à "rapatrier immédiatement leur personnel"
"On aurait espéré que les équipes qui sont sur place puissent être utilisées", déplore Ahmed Bham, chef d'équipe d'une ONG sud-africaine. Aujourd'hui, 200 000 personnes ont besoin de nourriture, d'eau, de médicaments et il reste des milliers de disparus. Les ONG sont invitées à "rapatrier immédiatement leur personnel".
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