: Vidéo Trois raisons pour lesquelles l'Ouzbékistan ne regrettera pas Karimov
Pendant 25 ans, Islam Karimov a dirigé d'une main de fer son pays, s'attirant de nombreuses critiques. Il est mort, hier, à 78 ans.
Il dirigeait le pays depuis 1991. Le président ouzbek Islam Karimov est mort, vendredi 2 septembre, à 78 ans, d'une hémorragie cérébrale, après avoir tenu d'une main de fer le pays le plus peuplé d'Asie centrale. Tout au long de ses 25 ans de mandat, le chef de l'Etat est resté sourd aux critiques des Occidentaux. Franceinfo a compilé plusieurs raisons pour lesquelles Karimov pourrait ne pas être si regretté par son peuple.
Les "forçats" des champs de coton
En 2005, les Nations unies ont condamné le massacre de centaines de manifestants par la police ouzbek, à Andijan. Les ONG n'ont pas pu chiffrer le massacre, évoquant plusieurs centaines de morts. Le gouvernement, lui, donnait le bilan de 178 morts.
Tous les ans, plus d'un million d'Ouzbeks ont aussi été forcés de travailler dans les champs pour récolter du coton. Le pays est le cinquième exportateur mondial de cette matière. Enfin, de nombreux dissidents au pouvoir ont été emprisonnés de façon arbitraire, placés en hôpital psychiatrique, voire torturés.
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