Attentat à la voiture piégée à Athènes : pas de victime
Une voiture chargée
de 75 kilos de dynamite a explosé vers 4h du matin jeudi près du siège de la Banque de
Grèce, à deux pas du bureau de la Troïka. Cette déflagration en plein
centre d'Athènes est exceptionnelle de par sa puissance. S'il n'y pas eu de
victimes, c'est notamment parce qu'un appel téléphonique anonyme a été passé à deux médias, une heure environ avant que le véhicule n'explose, ce qui a permis à la
police d'évacuer le quartier.
Cet attentat
intervient le jour de l'émission d'une obligation d'un montant estimé à 2,5 milliards sur cinq ans. C'est la première fois que la Grèce fait appel aux investisseurs privés depuis la crise économique
qui s'est abattue sur le pays il y a quatre ans. Une journée hautement
symbolique donc dans un contexte d'austérité économique et de crise sociale. Pour le porte-parole du gouvernement, Simos Kedigoglou, "le but manifeste des auteurs (de l'attentat de ce matin) est
d'imposer leur agenda. Nous ne leur permettrons pas de réussir" , a-t-il réagi à la télévision.
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L'attentat n'a pas été
revendiqué mais il pourrait être le fait de la mouvance anarchiste, dont les organisations
revendiquent fréquemment ce type d'opérations. L'enquête a été confiée à la police antiterroriste.
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