Manifestations au Bangladesh : des diplomates européens se disent "très inquiets" pour les minorités

Au moins 143 personnes sont mortes depuis le début des manifestations qui ont conduit à la démission de la Première ministre.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une manifestation contre le gouvernement à Dakka (Bangladesh), le 5 août 2024. (ABU SUFIAN JEWEL / MIDDLE EAST IMAGES / AFP)

Les diplomates de l'Union européenne (UE) au Bangladesh se sont déclarés, mardi 6 août, "très inquiets" après des informations concernant des attaques contre des groupes minoritaires, au lendemain de la fuite de la Première ministre du pays.

Les chefs de la mission de l'UE "sont très inquiets du fait d'informations faisant état de multiples attaques contre des lieux de culte et des membres de minorités religieuses, ethniques et autres au Bangladesh", a déclaré l'ambassadeur de l'UE dans ce pays, Charles Whiteley, sur le réseau social X.

Un gouvernement provisoire établi par l'armée 

Le président du Bangladesh, Mohammed Shahabuddin, a dissous le Parlement mardi, donnant satisfaction aux étudiants dont le mouvement de contestation a chassé du pouvoir la Première ministre, Sheikh Hasina. Les étudiants protestataires appelaient à cette dissolution du Parlement, tout comme le principal parti d'opposition, le Bangladesh Nationalist Party (BNP), qui exigent des élections d'ici à trois mois. Un gouvernement de transition doit être mis en place par l'armée.

Les manifestations contre un système de quotas d'embauche dans l'administration ont fait au moins 413 morts depuis début juillet à travers le pays.

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