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Birmanie : près de 50 000 civils déplacés en raison des combats dans le Nord, selon l'ONU

Une alliance armée de groupes ethniques minoritaires a lancé, fin octobre, une offensive d'envergure contre la junte.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un homme observe un panache de fumée qui s'élève depuis une base militaire à Lashio (Birmanie), où des affrontements opposent la junte et des groupes armés, le 7 novembre 2023. (AFP)

En Birmanie, des milliers de civils connaissent des heures sombres. "Près de 50 000 personnes dans l'Etat Shan ont été forcées à se déplacer", a affirmé vendredi 10 novembre à l'AFP le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, qui avait évoqué 23 000 déplacés la semaine précédente.

En cause, les affrontements dans le nord de la Birmanie, où une alliance armée de groupes ethniques minoritaires a lancé fin octobre une offensive d'envergure contre la junte militaire au pouvoir en Birmanie.

Lashio, la plus grande ville du nord de l'Etat Shan, où la junte possède un important centre de commandement, est difficilement accessible : les principales routes qui permettent de s'y rendre sont soit fermées, soit bloquées par l'armée ou ses adversaires, a constaté l'ONU, qui déplore dans le même temps une pénurie des denrées essentielles et des hausses de prix. De plus, la réponse humanitaire est compliquée par la coupure de l'accès à Internet et au réseau téléphonique à l'extérieur de Lashio.

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