Birmanie : un conflit de plus en plus violent entre les manifestants et les forces de l’ordre
Depuis le coup d’État de la junte militaire pour renverser la dirigeante Aung San Suu Kyi le 1er février en Birmanie, les manifestants s’opposent aux forces de l’ordre. La répression est de plus en plus violente alors que 240 civils sont morts.
Depuis le 1er février, date du coup d’État militaire qui a renversé la dirigeante en place, Aung San Suu Kyi, pas un jour ne passe sans que les manifestants pro-démocratie affrontent les forces de l’ordre, notamment dans la capitale birmane, Rangoun. Le conflit devient de plus en plus violent. 240 civils sont morts, des centaines de manifestants ont été arrêtés et des personnes ont disparu, comme le correspondant local de la BBC, Aung Thura. Les militaires tentent d’éteindre le mouvement en mettant la pression sur la population.
"Une réponse internationale ferme"
Le président indonésien a appelé au calme, vendredi 19 mars. "L’Indonésie demande instamment que le recours à la violence cesse immédiatement en Birmanie afin qu’il n’y ait plus de victimes. La sécurité et la prospérité pour la population doivent devenir la priorité", a énoncé Joko Widodo. Les images d’un homme humilié marchant à quatre pattes au sol devant un militaire ont été publiées. Sur Twitter, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a dénoncé une violence "inacceptable" et "brutale", et a appelé à "une réponse internationale ferme et unifiée de toute urgence".
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