En Birmanie, des milliers d'habitants pris au piège par des inondations

Ce phénomène intervient quelques semaines seulement après une vague de chaleur record, qui a fait grimper le mercure à 48°C en Asie du Sud-Est.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La ville de Myitkyina, dans le nord de la Birmanie, frappée par les inondations, le 2 juillet 2024. (AFP)

Ils sont coupés du monde. En Birmanie, des milliers d'habitants vivent sans électricité et sans communications téléphoniques, à la suite de fortes inondations dans le nord du pays. L'Ayeyarwady, fleuve qui coule dans l'Etat Kachin, a dépassé son "niveau de danger" dans la ville de Myitkyina, après plusieurs jours de fortes pluies, selon les médias d'Etat.

"L'eau monte très rapidement. De nombreux habitants sont encore coincés dans leurs maisons", a déclaré à l'AFP un habitant de Myitkyina, ajoutant que les réseaux d'électricité et le téléphone étaient coupés depuis dimanche."Il y a une pénurie de carburant et les sauveteurs ont beaucoup de mal à atteindre les gens par bateau à moteur", a-t-il ajouté.

Des pluies abondantes prévues

Les eaux s'étaient légèrement retirées mardi matin, bien qu'il pleuve toujours. La crue soudaine a piégé des milliers de personnes dans leurs maisons, et le bureau de météorologie du pays a mis en garde contre de nouvelles pluies abondantes dans les jours à venir.

Des personnes marchent dans une rue recouverte par les eaux à Myitkyina, une ville située au nord de la Birmanie, le 2 juillet 2024. (AFP)

En aval, à Mandalay, deuxième ville du pays, l'Ayeyarwady pourrait monter de 1,8 à 3 mètres au cours des dix premiers jours de juillet. Pendant la saison des pluies, de juin à octobre, les glissements de terrain se multiplient et constituent un risque mortel pour les milliers de travailleurs migrants qui se rendent dans les mines de métaux précieux.

Ces inondations surviennent quelques semaines seulement après une vague de chaleur record. Le mercure a atteint 48°C dans certaines régions du pays.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.