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Cameroun : nouvelle attaque de Boko Haram, au moins 60 personnes enlevées

Le groupe islamiste nigérian Boko Haram a mené un nouveau raid dans le nord du Cameroun ce dimanche. Il y aurait plusieurs morts, et des dizaines de femmes et d'enfants ont été enlevés. Beaucoup d'habitants ont fui la zone, alors que le Tchad a commencé à déployer ses soldats dans le pays, pour apporter son aide contre la secte islamiste qui sème la terreur depuis plusieurs mois.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Les terroristes de Boko Haram se sont déplacés peu à peu vers ne nord du Cameroun (ici à Gamburi, au Nigeria) © AP/SIPA/Jossy Ola)

Rien ne semble, pour l'instant, devoir arrêter les islamistes de Boko Haram, qui sèment la terreur dans une zone toujours plus large d'Afrique de l'Ouest. Ni les soldats nigérians, ni les renforts militaires tchadiens, arrivés samedi au Cameroun, ne parviennent pour l'instant à repousser significativement les hommes de la secte menée par Abubakar Shekau. Ce dimanche matin, c'est dans l'extrème-Nord du Cameroun que des raids ont été menés, précisément dans la région de Mokolo. Des combattants de Boko Haram ont incendié des bâtiments, ont tué plusieurs personnes et sont repartis avec leur "butin" habituel, beaucoup de femmes et d'enfants.

Selon les sources sur place, le nombre de personnes enlevées se situerait entre 60 et 80 ; c'est de toute façon le rapt le plus important perpétré dans cette région camerounaise, depuis que les islamistes ont décidé d'y étendre leurs actions. Déjà, des centaines d'habitants ont décidé de fuir la zone des combats, allant chercher une sécurité précaire à l'intérieur des terres.

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Samedi pourtant, les Camerounais avaient accueilli avec des cris de joie l'arrivée du convoi de quelque 400 militaires tchadiens, venus prêter main forte aux autorités locales dans leur lutte contre ces exactions. Des exactions qui se multiplient ces dernières semaines, sans qu'aucun chiffre fiable ne puisse être établi. Les morts se compteraient par centaines.

  (La situation dans le nord du Cameroun et du Nigeria © IDÉ)
 

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