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Centrafrique : nouvelles violences à Bangui

Des affrontements ont éclaté ce mercredi à Bangui, la capitale centrafricaine, entre des miliciens chrétiens anti-Balaka et des casques bleus de l'ONU. Trois miliciens ont été tués et quatre soldats de la Minusca ont été blessés. Depuis la semaine dernière, la violence a fait son retour dans Bangui, attisée par des tensions politiques autour de la présidente, Catherine Samba Panza.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Des combats se sont produits ce mercredi entre des soldats de l'ONU et des miliciens chrétiens à Bangui. © Maxppp)

Depuis environ une semaine, la violence est de retour dans les rues de Bangui, pacifiée par l'opération Sangaris. Dernière illustration, les combats qui se sont produits ce mercredi entre des soldats de l'ONU et des miliciens chrétiens anti-balakas. L'embuscade dans laquelle est tombée la patrouille de police onusienne, dans le quartier dit des Combattants, près de l'aéroport, a fait quatre blessés dans les rangs de la Minusca et trois miliciens ont été tués.

Au moins 15 morts

Depuis environ une semaine, Bangui est en proie à des combats d'une intensité jamais vue depuis plusieurs mois. Une quinzaine de personne, dont un soldat pakistanais de la Minusca, ont trouvé la mort et des centaines d'habitants ont dû fuir leurs maisons, se réfugiant dans l'église catholique Saint-Paul. Plusieurs habitations ont notamment été mises à sac dans un quartier proche de la résidence de la présidente intérimaire, Catherine Samba Panza.

Coup d'Etat, selon le gouvernement

Son gouvernement explique ces tensions par un projet de coup d'Etat, fomenté par une "coalition de forces négatives ". Les chrétiens anti-balakas et leurs ennemis des milices musulmanes Sélékas ont en tout cas au moins un point commun : ils réclament la démission de Catherine Samba Panza.

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