Chine : quand les propriétaires des "maisons clous" résistent aux promoteurs
En Chine, les "maisons clous" résistent et existent par centaines. Plusieurs petits propriétaires refusent de vendre leurs maisons aux promoteurs, et se retrouvent au milieu de parking, complexes immobiliers ou d'autoroutes.
Plantée au milieu d'un parking d'un immense centre commercial, une petite maison avec sa cheminée. En Chine, on les appelle les "maisons clous". Leurs propriétaires ont résisté aux bulldozers. Pour démolir une maison en Chine, une compensation financière est nécessaire, ainsi que l'accord du propriétaire. Avant un parking, il y avait, il y a dix ans, une dizaine de bâtisses. Pourquoi deux irréductibles ont décidé de rester ? "J'habite ici depuis presque 40 ans. Je n'ai jamais demandé un prix exorbitant pour partir. S'ils me donnent une somme raisonnable, je déménagerai", confie l'un des habitants.
Des centaines de "maisons clous" en Chine
L'autre habitante dit être très attachée à sa maison. "J'ai une soixantaine d'années, j'ai toujours habité ici", explique-t-elle. Une expression de promoteurs chinois dit : "Si vous ne pouvez pas construire dessus, construisez autour". À Canton, dans le sud-est de la Chine, une maison se retrouve ainsi au milieu d'un pont routier, et un immeuble totalement encerclé par une autoroute. Symbole de résistance à la pression immobilière et aux autorités locales qui construisent des routes, les "maisons clous" existent par centaines en Chine.
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