Hong Kong : la Chine sanctionne à son tour 11 responsables américains
Pékin n'a pas précisé la nature des sanctions contre ces "personnes qui se sont mal comportées sur les questions liées à Hong Kong".
La réplique n'a pas tardé. Pékin a annoncé, lundi 10 août, des sanctions à l'encontre de 11 responsables américains, dont les sénateurs républicains Marco Rubio et Ted Cruz, en représailles à des mesures semblables prises par les Etats-Unis, mécontents de l'action de la Chine à Hong Kong.
Pékin "a décidé d'imposer des sanctions à l'encontre de certaines personnes qui se sont mal comportées sur les questions liées à Hong Kong", a indiqué devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian. Ce dernier n'a pas précisé la nature de ces sanctions.
Zhao Lijian a indiqué que le dirigeant de l'association de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, Kenneth Roth, était visé. Les responsables de la fondation nationale pour la démocratie, de l'International Republican Institute, et du centre de réflexion National Democratic Institute for International Affairs figurent aussi sur la liste.
Restriction des libertés
Cette annonce intervient après des mesures similaires prises vendredi par Washington contre des responsables chinois, dont la cheffe de l'exécutif hongkongais Carrie Lam. Les Etats-Unis les accusent de chercher à restreindre l'autonomie du territoire ainsi que "la liberté d'expression ou de rassemblement" de ses habitants.
Les sanctions américaines sont une réponse à l'adoption par la Chine, en juin, d'une loi sur la sécurité nationale dans l'ancienne colonie britannique qui, selon ses détracteurs, entraîne un recul des libertés inédit depuis la rétrocession de Hong Kong à la Chine par le Royaume-Uni en 1997.
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