Cet article date de plus de cinq ans.

Hong Kong : la manifestation de soutien au gouvernement, symbole d'une ville qui se divise

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Hong Kong : la manifestation de soutien au gouvernement, symbole d'une ville qui se divise
Hong Kong : la manifestation de soutien au gouvernement, symbole d'une ville qui se divise Hong Kong : la manifestation de soutien au gouvernement, symbole d'une ville qui se divise (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Les manifestants pro-démocratie opposés au gouvernement se sont rassemblés samedi 17 août à Hong Kong. Mais une autre manifestation pro-gouvernement a retenu l'attention et cristallise la division sur le territoire.

La manifestation des pro-gouvernement renforce la division qui sévit à Hong Kong. "Les deux camps semblent irréconciliables", détaille la journaliste Angélique Forget. En plein cœur du quartier des affaires ils se sont donné rendez-vous pour afficher leur soutien à la police et au gouvernement hongkongais. "Aujourd'hui je suis très en colère. J'espère que ces manifestants vont arrêter ces émeutes. Depuis la rétrocession la Chine n'a cessé de soutenir Hong Kong et de soutenir son développement économique (...) Si Hong Kong est elle qu'elle est aujourd'hui, c'est grâce à la Chine", s'insurge Bruno Suen, manifestant pro-Pékin.

Fracture entre pro et anti-gouvernement


Dans le cortège, peu de jeunes. La fracture entre pro et anti-gouvernement est aussi générationnelle. Julia Ng est en conflit avec sa fille qui manifeste régulièrement pour la démocratie."Mes filles se trompent et ça crée des disputes à la maison. Elle a le droit d'avoir ses idées, mais j'essaie de la convaincre qu'elle a tort (...) comme tous ses camarades manifestent, elle suit le mouvement ", détaille la cadre dans la finance. La crise politique est aussi identitaire : selon un sondage, un quart de la population se dit "chinois" et les trois quarts restants se définissent comme hongkongais.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.