La Chine a désormais la loi avec elle pour prendre le contrôle de Hong Kong
À Hong Kong, à peine la loi contestée sur la sécurité nationale est entrée en vigueur que les premières arrestations d'opposants en vertu du texte ont eu lieu mercredi 1er juillet.
Des centaines de militants favorables à la démocratie ont trouvé refuge dans un centre commercial de Hong Kong pour échapper aux charges de la police. 370 d'entre eux ont été arrêtés mercredi 1er juillet. Dans l'après-midi, ils étaient des milliers à braver l'interdiction de manifester pour s'opposer à une loi sur la sécurité nationale adoptée par le régime communiste de Pékin et entrée en vigueur la veille. "Le but de la loi est très clairement de faire passer Hong Kong de l’état de droit de droit à l’état de peur", explique Lee Cheuk-Yan, dirigeant syndical.
Les États-Unis tonnent
Le texte de 66 articles prévoit de réprimer avec des peines de prison des actes jugés subversifs ou séparatistes. Une atteinte aux libertés pour les militants hongkongais en faveur de la démocratie. Tout le contraire pour la dirigeante de l'ancienne colonie britannique rétrocédée à la Chine il y a 23 ans. Pour les États-Unis et le Royaume-Uni, les images d'interpellations donnent raison aux manifestants. Washington menace même Pékin de représailles.
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