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La Chine, pointée du doigt dans un communiqué du G7, exprime son "vif mécontentement"

Un sommet des dirigeants des sept principales démocraties industrialisées se tient depuis vendredi dans la ville japonaise.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Une réunion des chefs d'Etat du G7, à Hiroshima, au Japon, le 20 mai 2023. (MICHAEL KAPPELER / DPA / AFP)

Situation en mer de Chine méridionale, question des droits de l'homme, accusations d'ingérences ou encore neutralité affichée dans le conflit en Ukraine... Les pays du G7, rassemblés à Hiroshima, au Japon, ont adressé à Pékin un certain nombre de reproches, listés dans un communiqué. En réponse, la Chine a exprimé, samedi 20 mai, son "vif mécontentement" après la publication de ce texte, fruit de négociations entre des pays porteurs d'une position plus ferme sur fond de tensions croissantes avec la Chine, comme les Etats-Unis, et d'autres qui, comme les Européens, insistent pour éviter toute "confrontation" avec Pékin.

"Le G7 s'obstine à manipuler les questions liées à la Chine, à discréditer et attaquer la Chine", a déploré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, dans un communiqué. Le texte fait part de l'intention de Pékin de déposer "une protestation officielle auprès du Japon, pays hôte du sommet, ainsi qu'auprès des autres parties concernées."

Inquiétudes sur la situation à Taïwan 

Le communiqué du G7, groupe qui comprend le Canada, la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni, appelle la Chine à "ne pas mener d'activités d'ingérence" dans ses pays membres et exprime ses "préoccupations" en matière de droits de l'homme "notamment au Tibet et au Xinjiang". Sur la guerre en Ukraine, le G7 exhorte également Pékin, proche partenaire économique et diplomatique de Moscou qui maintient jusqu'ici une position de neutralité, à "faire pression sur la Russie pour qu'elle cesse son agression".

Les signataires soulignent enfin "l'importance de la paix et de la stabilité de part et d'autre du détroit de Taïwan" et se disent "gravement préoccupés" par la situation en mer de Chine méridionale, accusant indirectement Pékin de "coercition".

Répondant sur le cas de Taïwan, la diplomatie chinoise a reproché notamment aux pays du G7 de stigmatiser Pékin et de ne pas manifester d'opposition claire au mouvement indépendantiste taïwanais. "Le G7 claironne qu'il entend aller vers un monde pacifique, stable et prospère. Mais dans les faits, il entrave la paix dans le monde, nuit à la stabilité régionale et inhibe le développement d'autres pays", a poursuivi le porte-parole chinois dans le communiqué. 

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