LA PHOTO. Chine: trouée de ciel bleu à Pékin après 6 jours de smog grisâtre
Le ciel est redevenu bleu à Pékin, qui sort de six jours de smog grisâtre dû à un nouveau pic de pollution. Le nuage toxique, qui a déclenché une alerte rouge, s'est étendu sur une surface totale de 1,88 million de km², selon l'agence officielle Chine nouvelle, soit plus de trois fois la superficie de la France. Au total, quelque 460 millions de personnes ont été affectées, selon Greenpeace.
A Pékin, le 22 décembre 2016, des pietons marchent aux abords du siège de la télévision centrale chinoise, située dans le nouveau quartier d'affaires à l'est de la capitale. L'alerte rouge y avait été déclenchée six jours plus tôt comme dans 27 autres grandes villes du nord de la Chine.
Ce niveau maximal d'alerte à la polution atmosphérique permet, en principe, d'instaurer des mesures d'urgence, comme la fermeture d'écoles, l'arrêt ou la réduction de la production des usines, la circulation alternée, le renfort de bus électriques ou encore l'interruption des chantiers. Des centaines de vols ont également été annulés en raison du manque de visibilité. Mais dans le Hebei (Nord), la province industrielle qui entoure Pékin, plusieurs aciéries et cimenteries n'ont pas respecté les interdictions. Dans la capitale, sur la seule journée du 20 décembre, plus de 80.000 véhicules ont enfreint la circulation alternée. Pékin avait décrété sa première alerte rouge en décembre 2015, en pleine conférence de Paris sur le réchauffement climatique.
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