Cet article date de plus de deux ans.

Taïwan : la Chine poursuit ses exercices militaires autour de l'île suite à la visite de Nancy Pelosi

Publié
Temps de lecture : 1min
Taïwan : la Chine poursuit ses exercices militaires autour de l'île suite à la visite de Nancy Pelosi
Taïwan : la Chine poursuit ses exercices militaires autour de l'île suite à la visite de Nancy Pelosi Taïwan : la Chine poursuit ses exercices militaires autour de l'île suite à la visite de Nancy Pelosi (France 3)
Article rédigé par France 3 - H. Huet, F. Pairaud
France Télévisions
France 3

Vendredi 5 août, la Chine ne décolère pas suite à la visite de la présidente de la Chambre des représentants aux États-Unis, Nancy Pelosi, sur l'île de Taïwan. Pékin poursuit ses manœuvres militaires autour de l'île, et promet des démonstrations de force plus importantes.

Taïwan n'entend pas se laisser intimider par son puissant voisin, et montre à son tour les muscles. Sur la base aérienne de Hsinchu (Taïwan), l'état d'alerte a été déclaré, vendredi 5 août. Le discours du Premier ministre taïwanais, Su Tseng-Chang, est ferme : "La Chine est un voisin diabolique montrant sa puissance militaire aux portes de notre pays." Jeudi 4 août, la télévision chinoise a diffusé des images montrant les tirs d'une dizaine de missiles. Certains ont atterri à proximité de Taïwan, et d'autres sont tombés dans les eaux japonaises.

"La Chine a choisi de surréagir"

Le Japon a accueilli, vendredi, Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants aux États-Unis, dont la visite sur l'île de Taïwan il y a deux jours a été jugée provocatrice par la Chine. Un prétexte, s'insurgent les États-Unis. "La Chine a choisi de surréagir et de se servir de la visite de Nancy Pelosi comme un prétexte pour développer ses provocations militaires autour de Taïwan", a déclaré Antony Blinken, secrétaire d'État américain. Au deuxième jour des exercices militaires chinois, la pression reste maximale. Ces manœuvres doivent se poursuivre tout le week-end. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.