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Crise dans le Haut-Karabakh : l'Arménie et l'Azerbaïdjan acceptent de "ne pas recourir à la force"

Les deux pays participaient lundi à un sommet organisé par la Russie, qui assure depuis 2020 une opération maintien de la paix dans cette région disputée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les présidents azerbaïdjanais, russe et arméniens lors du sommet tripartite sur la situation au Haut-Karabagh, à Sotchi (Russie), le 31 octobre 2022. (MIKHAIL KLIMENTYEV / SPUTNIK)

Un signal encourageant pour la paix dans la région du Haut-Karabakh. Lundi 31 octobre, l'Arménie et l'Azerbaïdjan, qui se disputent cette enclave située à leur frontière, ont accepté de "ne pas recourir à la force" à l'issue d'un sommet tripartite organisé par la Russie. Cette annonce survient un mois après des affrontements frontaliers qui avaient fait 286 mort et s'étaient conclus par un cessez-le-feu surveillé de près par Moscou.

Au sortir de cette rencontre, le président russe Vladimir Poutine a dit espérer une "normalisation" des relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Dans une déclaration commune adoptée à l'issue du sommet, les deux pays ont souligné "l'importance des préparatifs actifs à la conclusion d'un accord de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie afin d'assurer une paix durable et à long terme dans la région".

L'organisation de ce sommet tripartite par la Russie ne doit rien au hasard. Depuis la guerre de l'hiver 2020, qui avaient fait 6 500 morts dans les deux camps, des centaines de soldats russes sont toujours mobilisés pour assurer le maintien de la paix dans la région. En parvenant à cet accord, la Russie, sous le feu des critiques après avoir envahi l'Ukraine le 24 février dernier, retrouve son rôle traditionnel d'arbitre dans cette région instable.

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