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Haut-Karabakh : sur les traces des Arméniens exilés

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Depuis dimanche 24 septembre, des dizaines de milliers d’Arméniens ont quitté le Haut-Karabakh, après l’offensive éclair des Azerbaïdjanais. Trois jours plus tard, l’ONU a demandé que les droits de ces exilés soient préservés.
Haut-Karabakh : sur les traces des Arméniens exilés V2 Depuis dimanche 24 septembre, des dizaines de milliers d’Arméniens ont quitté le Haut-Karabakh, après l’offensive éclair des Azerbaïdjanais. Trois jours plus tard, l’ONU a demandé que les droits de ces exilés soient préservés. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Samuel
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Depuis dimanche 24 septembre, des dizaines de milliers d’Arméniens ont quitté le Haut-Karabakh, après l’offensive éclair des Azerbaïdjanais. Trois jours plus tard, l’ONU a demandé que les droits de ces exilés soient préservés.

Des centaines de voitures défilent et, sur les toits de certains véhicules, se trouvent des grands sacs faits à la hâte, jeudi 28 septembre. Ces habitants du Haut-Karabakh ont tenté d’emporter tout ce qu’ils pouvaient. Quelques jours après l’offensive éclair de l’Azerbaïdjan, ils ont quitté la région séparatiste dès que possible pour rejoindre l’Arménie. "Maintenant, nous sommes des chiens sans abris. Nous en sommes à ce statut", déplore une femme.

Vers l’envoi d’une mission internationale ?

Dimanche 24 septembre, l’Azerbaïdjan a décidé de rouvrir la seule route qui mène du Haut-Karabakh en Arménie. Depuis, des dizaines de milliers de réfugiés sont déjà arrivés dans le pays. "Nous ne resterons pas avec les Azerbaïdjanais parce qu’on sait ce qu’il nous en coûtera. On sera poignardés, massacrés", témoigne une réfugiée. Mercredi, l’ONU a demandé la protection des droits des Arméniens menacés. De nombreux pays, comme les États-Unis, ont demandé l’envoi d’une mission internationale sur place.

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