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La Corée du Sud abandonne son système ancestral de calcul de l'âge, mais uniquement pour les registres et documents officiels

Actuellement, un bébé qui naît en Corée du Sud a automatiquement 1 an à sa naissance. Il vieillit ensuite d'une année chaque 1er janvier, et non à la date de son anniversaire, selon le mode de calcul dit de l'"âge coréen".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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De jeunes Sud-Coréens lors du festival K-Culture à Séoul (Corée du Sud), le 7 octobre 2022. (JUNG YEON-JE / AFP)

Dans quel pays du monde peut-on avoir 29, 30 et 31 ans en même temps ? En Corée du Sud, l'Assemblée nationale a adopté, jeudi 9 décembre, une législation qui requiert l'usage du système international de calcul de l'âge, abandonnant ainsi son système ancestral de calcul, mais uniquement sur les registres et les documents officiels.

Cette décision, qui entrera en vigueur en juin 2023, a été prise pour "résoudre la confusion sociale causée par l'utilisation de divers calculs de l'âge et les effets secondaires qui en résultent", selon un communiqué de l'Assemblée. 

Actuellement, un bébé qui naît en Corée du Sud a automatiquement 1 an à sa naissance. Il vieillit ensuite d'une année chaque 1er janvier, et non à la date de son anniversaire, selon le mode de calcul dit de l'"âge coréen". Un enfant né un 31 décembre aura donc 2 ans dès le lendemain. 

Plusieurs systèmes de calcul 

Séoul calcule encore différemment l'âge de ses ressortissants pour leur accorder le droit de consommer de l'alcool ou de fumer. Pour fixer cet âge légal, les autorités décomptent les années à partir de zéro à la naissance, et tous les 1er janvier. S'ajoute à cette confusion l'usage du système international pour certains documents médicaux depuis les années 1960.

Ainsi, en date du 9 décembre 2022, une personne née le 31 décembre 1992 aura 29 ans selon le système international, 30 ans selon le système sud-coréen traditionnel, et 31 ans selon la méthode dite de l'"âge coréen". 

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, a beaucoup plaidé pour cette réforme, arguant des dépenses administratives et sociales résultant de ces multiples méthodes.

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