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Crash du MH17 : Poutine juge "indispensable" l'arrivée d'experts internationaux

Jeudi soir, le président russe avait accusé l'Ukraine de "porter la responsabilité" de la terrible tragédie". Ce lundi matin il refuse l'utilisation de la tragédie "à des fins politiques".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Vladimir Poutine s'est exprimé dans une vidéo diffusée par le Kremlin © REUTERS | Ria-Novosti)

Alors que Washington a publié ce week-end beaucoup de données qui mettent en cause Moscou et les prorusses dans le crash jeudi du Boeing de la Malaysia Airlines, Vladimir Poutine s'exprime ce lundi dans une vidéo enregistrée et publiée par le Kremlin.

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Samedi que le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, défendait encore "le caractère évident et indiscutable des arguments fournis par les rebelles et par Moscou". Mais même s'il assure que la catastrophe n'aurait "certainement pas eu lieu si les combats n'avaient pas repris le 28 juin " après la décision de Kiev de mettre fin au cessez-le-feu, le président russe se garde bien d'imputer directement aux forces armées ukrainiennes  la responsabilité du tir de missile. Pas plus d'ailleurs qu'il n'accable les prorusses, mais il ne les défend pas pour autant. Et il ne répond pas aux critiques américaines. "Dans le même temps, personne ne doit et n'a le droit d'utiliser cette  tragédie à des fins politiques égoïstes " dit-il.

Enfin concernant l'enquête sur le crash, Vladimir Poutine juge "indispensable que tout soit fait pour garantir la sécurité du travail des  experts internationaux sur les lieux de la tragédie". Il  estime que la présence de représentants des séparatistes, des services de secours ukrainiens et des experts malaisiens n'est "pas suffisante ". Et il juge "indispensable " l'arrivée d'un "groupe d'experts " sous l'égide de l'Organisation de l'aviation civile internationale : "Il faut faire absolument tout pour sa sécurité totale et absolue et garantir des corridors humanitaires nécessaires à ses travaux". Et là c'est bien aux prorusses qu'il s'adresse. Sous la presssion de la communauté internationale.

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