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Donald Trump promet la "plus grande révolution fiscale" depuis Reagan

Après une semaine marquée par de nouvelles polémiques, des défections et des sondages catastrophiques, Donald Trump a décidé de recentrer sa campagne sur l’économie. Dans un discours hier à Detroit, berceau de l’industrie automobile et ville sinistrée par la désindustrialisation, il a promis une révolution fiscale et des réglementations, tout en attaquant sa rivale.
Article rédigé par Charlotte Alix
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Donald Trump devant le club économique de Detroit © REUTERS / ERIC THAYER)

 Libérer la croissance à grands coups de dérégulations, de baisses d’impôts et de simplification fiscale. C’est le premier aspect du programme économique de Donald Trump. Il propose ainsi de réduire de sept à trois le nombre de tranches du barème de l'impôt sur le revenu, d'abaisser le taux d’imposition des entreprises à 15%, contre 35 aujourd’hui, de supprimer les droits de succession. De quoi satisfaire les Républicains les plus conservateurs.

 

"Ces réformes vont offrir la plus grande révolution fiscale depuis la réforme de la fiscalité de Reagan, qui avait entraîné des années de croissance et d’emploi. Nous allons faire croître l’Amérique à nouveau!"

 

Mais le programme de Donald Trump tranche aussi avec l’orthodoxie républicaine lorsqu’il promet des investissements massifs dans les infrastructures par exemple ou lorsqu’il fustige les accords de libre-échange, un sujet sur lequel il attaque sa rivale sans relâche.

 

"Hillary Clinton a soutenu les accords commerciaux qui ont fait perdre à cette ville et à ce pays leurs emplois et leurs richesses. Elle est la candidate du passé. Nous sommes la campagne de l’avenir."

 

Un avenir que de nombreux économistes jugent irréalisable et des mesures qui, d’après eux, creuseraient fortement les déficits et profiteraient surtout, aux ménages les plus aisés. Ce qu’Hillary Clinton n’a pas manqué de souligner en réaction à ce discours. La candidate démocrate répondra à son adversaire sur ce terrain économique, lors d’un discours dans cette même ville de Detroit jeudi. 

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