Edward Snowden, sans papiers et toujours bloqué en transit à Moscou
Finalement, il ne sortira pas. Tout du moins, pas encore. Pourtant, les rumeurs, en l'espèce des informations d'agences de presse russes, faisaient état d'un règlement imminent de la situation.
Après un mois et un jour passés dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo, Edward Snowden va devoir prendre son mal en patience. Et pour l'aider, son avocat russe Anatoli Koutcherena lui a offert ce mercredi un "pavé", Crime et Châtiment de Dostoïevski. Ainsi que des vêtements de rechange.
Toujours pas de fumée blanche
L'ancien consultant informatique de la NSA, qui a révélé l'existence de Prism, le programme d'espionnage mené par l'agence de renseignement américaine, attend toujours une réponse à sa demande d'asile temporaire, formulée il y a plus d'une semaine aux autorités russes. Les services de l'immigration y travaillent, mais les documents ne sont toujours pas prêts.
"La question n'est pas réglée pour l'instant ", a affirmé son avocat. Ce dernier avait expliqué en début de semaine que la demande d'asile pouvait prendre jusqu'à trois mois, mais qu'un laissez-passer pouvait permettre à Edward Snowden de quitter enfin la zone de transit de l'aéroport moscovite.
Mercredi, Anatoli Koutcherena, volubile avocat proche du Kremlin, a expliqué aux journalistes que Snowden comptait bien rester en Russie, y trouver un travail et y refaire sa vie, lui qui est activement recherché par les États-Unis, inculpé pour espionnage par la justice américaine.
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