Nouveaux attentats en Egypte avant l'ouverture de la campagne présidentielle
Les attaques ont été revendiquées par des groupes jihadistes en représailles à la sanglante répression dont ont été victimes les partisans de Mohamed Morsi depuis juillet 2013.
Nouvelle vague de violences à la veille de l'ouverture de la campagne pour la présidentielle en Egypte, vendredi 2 mai. Trois attentats ont tué un soldat et un policier. Ils ont été revendiqués par des groupes jihadistes disant agir en représailles à la sanglante répression qui s'est abattue sur les partisans de Mohamed Morsi depuis sa destitution en juillet 2013.
Dans la péninsule du Sinaï, bastion de ces groupes d'insurgés, un kamikaze a fait exploser sa bombe à un poste de contrôle de la police et de l'armée à Al-Tour, à une centaine de kilomètres de Charm-el-Cheikh et des stations balnéaires de la mer Rouge. Un soldat a été tué et six policiers blessés. Quasiment au même moment, cinq ouvriers égyptiens ont été blessés par un autre attentat suicide contre un bus sur une route voisine, selon le ministère de l'Intérieur.
Un peu plus tard au Caire, un engin explosif caché dans un feu de signalisation a tué un policier et en a blessé quatre autres, dont un officier, selon le ministère. Dans la ville portuaire d'Alexandrie, deux personnes ont été tuées par balles lors d'affrontements entre des habitants et des partisans du président islamiste Mohamed Morsi. Depuis juillet, les attaques contre les forces de sécurité ont fait environ 500 morts.
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