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En visite surprise à Tripoli, la secrétaire d'Etat américaine a salué la victoire de la Libye et évoqué son avenir.

Hillary Clinton a assuré que les Etats-Unis étaient « fiers » d"avoir été aux côtés de la Libye dans son combat. Elle a également souligné la nécessité d"unifier les différentes milices du pays pour éviter toute guerre civile.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Hillary Clinton lors de son déplacement à Tripoli, le 18 octobre 2011. (MAHMUD TURKIA / AFP)

Hillary Clinton a assuré que les Etats-Unis étaient « fiers » d"avoir été aux côtés de la Libye dans son combat. Elle a également souligné la nécessité d"unifier les différentes milices du pays pour éviter toute guerre civile.

« Le futur vous appartient. » En visite surprise à Tripoli, Hillary Clinton a assuré le nouveau pouvoir libyen du soutien des Etats-Unis. "Les Etats-Unis sont fiers d'avoir été à vos côtés dans votre combat pour la liberté et continueront à le faire si vous continuez ce voyage, en respectant votre souveraineté et en honorant notre amitié", a-t-elle déclaré.

Passé ce constat positif, Hillary Clinton a évoqué la question de l"intervention de l"Otan. "l'Otan et la coalition internationale (...) continueront à protéger les civils libyens jusqu'à ce qu'ait pris fin la menace (représentée par Mouammar) Kadhafi".

Le futur du pays a incontestablement été au cœur de l"allocution d"Hillary Clinton, pour qui l"unité est essentielle, alors que des tensions sont apparues entre différentes brigades ayant libéré la Libye. "Un des éléments qu'il faut régler est l'unification des différentes milices dans une seule armée qui représente le peuple libyen", a-t-elle dit, ajoutant que "placer une armée nationale et une force de police sous commandement civil est essentiel", en présence du président du Conseil national de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil et du Premier ministre Mahmoud Jibril.

"La chose la plus importante à faire maintenant est de s'assurer que Kadhafi et son régime ne puissent plus perturber la nouvelle Libye", a jugé Mme Clinton.

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