COP24 : un accord à minima
La COP24 vient de se clore en Pologne, dimanche 16 décembre. Selon les associations écologistes, l'accord signé est insuffisant.
Son visage et son indignation resteront un des symboles de la COP24. À la tribune, le discours de Greta Thunberg, adolescente suédoise et militante écologiste, sonne comme un rappel à l'ordre. "Vous prétendez aimer vos enfants plus que tout et pourtant vous volez leur futur. On n'est pas venu ici pour supplier les chefs d'État de faire attention, on est venu vous dire que le changement arrive, que cela vous plaise ou non", a-t-elle déclaré. Malgré ce cri d'alarme, les avancées restent timides. Après deux semaines d'âpres pourparlers, samedi 15 décembre, les sourires sont fatigués.
"Je ne vois pas la moindre avancée"
Point positif, les négociateurs sont parvenus à se mettre d'accord sur des outils qui garantiront le respect des promesses signées à Paris en 2015. Mais pas de nouvel engagement sur les émissions de gaz à effet de serre. Tous les climatologues s'accordent à dire qu'il faudrait les réduire de 30% pour limiter le réchauffement à deux degrés. "Je ne vois pas, en tant que scientifique, la moindre avancée, parce que des grands pays comme les États-Unis et la Russie, le Brésil maintenant et un peu l'Australie, traînent des pieds", déplore Jean Jouzel, membre du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).
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