: Vidéo Nouvelles tensions sur le site de Sivens : "On ne partira pas", assure une zadiste
Près d'une centaine d'agriculteurs de la FNSEA sont rassemblés, lundi, devant les deux accès au site. La gendarmerie a mis en place un dispositif pour éviter tout contact entre eux et les militants écologistes.
Regain de tension sur le site du barrage contesté de Sivens. Près d'une centaine d'agriculteurs de la FNSEA sont rassemblés, lundi 2 mars, devant les deux accès au site. Ils se mobilisent dans le cadre d'une opération de blocage des zadistes d'une durée d'une semaine. Les agriculteurs veulent que le blocus soit permanent jusqu'à la réunion du conseil général du Tarn, qui doit examiner vendredi les projets alternatifs au barrage initialement prévu.
Les forces de gendarmerie ont mis en place un important dispositif pour éviter tout contact entre les deux camps : les agriculteurs, qui réclament "l'évacuation des zadistes", et ces militants écologistes qui occupent le site depuis plus d'un an. Concrètement, deux groupes d'une cinquantaine d'adhérents de la FNSEA occupent les entrées principales et font face à des barrages de gendarmes mobiles, tandis que quelques dizaines de zadistes sont retranchés à plusieurs centaines de mètres derrière de petites barricades.
Les agriculteurs veulent "la fin de cette zone de non-droit"
"Il y a un sentiment d'exaspération, nous voulons mettre la pression sur l'Etat pour qu'il dégage le site et mette fin à cette zone de non-droit", a déclaré lundi Roland Legrand, président des Jeunes agriculteurs du Tarn. "On n'en peut plus de voir ces anti-tout bloquer tous les projets", a renchéri Dominique Fayel, président de la FDSEA de l'Aveyron.
Devant la presse, une zadiste a fait part de la détermination des occupants du site : "Nous, on est là, on est sur zone, on lâche rien. On est vraiment déterminés et on ne partira pas avant l'abandon total du projet."
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