Boîtes de thon et pêche durable : Greenpeace classe les marques
Saupiquet et Petit Navire encore montrés du doigt
Saupiquet et Petit Navire se partagent 40% du marché. Malgré leur campagne de communication, ils ne font pas assez d’efforts pour améliorer leur technique de pêche, selon Greenpeace. Depuis un an, l’ONG dénonce le manque de transparence de ces marques. Elles ne disent pas toujours où sont pêchés leurs thons tropicaux, ni quelles techniques elles utilisent pour les attraper.
Les mêmes méthodes de pêche persistent
Greenpeace dénonce en particulier la méthode de pêche la plus répandue, celle du dispositif de concentration de poisson. Les pêcheurs équipent un flotteur d’une balise GPS et une fois que les poissons s’agglutinent en dessus, ils les encerclent avec de grands filets. Du coup, les bateaux attrapent aussi des requins, des raies et des tortues qui sont pourtant menacés d’extinction. Même les armateurs français estiment qu’il faudrait règlementer le développement anarchique de ses dispositifs de pêche qui deviennent un vrai problème sous les tropiques.
Même si depuis l’an dernier un début de règlementation de ses dispositifs naît dans l’océan Indien. Dans son classement, l’ONG salue en revanche les efforts de Système U et de Connétable qui se sont engagés à ne plus commercialiser de thons pêchés avec cette technique dès l’an prochain. Hélène Bourges, chargée de campagne pêche chez Greenpeace France, estime que l'ONG a fait bouger les lignes. "Le message a été reçu par certaines marques [...] qui ont pris un engagement écrit" explique-t-elle.
Aucun quota de pêche sur les thons tropicaux n’existe alors que nous pêchons chaque année quatre millions et demi de tonnes de thons.
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