Comment réduire l’impact écologique de Noël ?
La période des fêtes n’est pas une fête pour la planète. Plus d’un Français sur 4 a déjà reçu un cadeau “inutile”, qui finit au fond d’une armoire, voire, pour 1 million d’entre eux, par être jetés.
Un gaspillage qui se retrouve dans d’autres secteurs emblématiques des fêtes de fin d’année :
- 20 000 tonnes de papiers cadeaux utilisés chaque Noël (et qui finissent aussi à la poubelle au bout de quelques minutes)
- 178 heures d’éclairage pour les guirlandes lumineuses (l’équivalent de 7 jours non-stop)
Réduire l’impact environnemental des cadeaux
Bonne nouvelle : il est possible de concilier la convivialité des fêtes de fin d’année avec les préoccupations environnementales, à condition de changer ses habitudes !
Les cadeaux représentent à eux seuls plus de la moitié de l’impact environnemental des fêtes de fin d’année. Pour réduire cet impact, déjà, il faut absolument offrir des cadeaux utiles : si vous ne savez pas ce qui va faire plaisir à l’autre personne, offrez des cartes cadeau ou bien gardez le ticket de caisse afin qu’elle puisse l’échanger avec un autre modèle.
Pensez aux cadeaux dématérialisés : offrir un abonnement à un magazine, une place de concert, un cours de quelque chose, aider à financer un voyage (en train évidemment !)...
Ainsi qu’à la seconde main, qui séduit de plus en plus les Français·es. La moitié d’entre eux seraient prêts à offrir des cadeaux d’occasion pour Noël selon un sondage Harris Interactive. Un choix non seulement économique, mais aussi écologique : un smartphone reconditionné par exemple peut avoir une empreinte carbone jusqu’à 8 fois moindre que celle d’un smartphone neuf.
Réduire l’impact environnemental du repas de Noël
Chaque année, chaque ménage gaspille en moyenne 3 kilos de nourriture au moment des fêtes. Le bon réflexe : sonder ses invités en amont pour savoir leurs préférences (si vous avez prévu de faire du sacré-salé par exemple, et que certains n’aiment pas, prévoyez-en moins). Si restes il y a malgré tout, conservez-les au frais et consommez-les dans les jours qui suivent.
Le meilleur moyen de réduire l’impact carbone de votre assiette est de se passer au maximum de la viande, qui reste l’aliment le plus polluant. Mais si vous êtes un·e inconditionnel·les de la dinde, avant de passer directement à un menu 100% végétarien, allez-y petit à petit en remplaçant un plat par une alternative végétarienne ou vegan.
Autre bon geste : privilégier les produits de saison et locaux (pas de tomate fraîche ou de haricots verts en plein milieu de l’hiver…) et de qualité (label bio et label commerce équitable si possible).
NOWU c’est le média positif pour s’informer et se bouger pour la planète ! Sa mission : permettre aux jeunes européens de devenir des acteurs face aux défis environnementaux grâce à des contenus déculpabilisants et tournés vers les solutions.
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