Climat : l'ONU tire la sonnette d'alarme à la veille de la COP 25
Catastrophes climatiques meurtrières, sécurité alimentaire précaire, hausse du niveau de la mer... L'humanité doit arrêter de faire la guerre à la planète, estime le secrétaire général de l'ONU alors que la COP 25 s'ouvre lundi 2 décembre en Espagne.
Il faut des changements radicaux pour préserver la planète. Selon l'ONU, il faudrait baisser les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 7,6% par an à partir de 2020 et jusqu'en 2030. De 2010 à 2019, elles ont augmenté de 1,5% chaque année. Pour inverser la tendance, il faut réduire drastiquement les consommations de pétrole, de gaz et de charbon. Ces énergies fossiles sont notre principal problème. Elles représentent 75% des émissions de gaz à effet de serre. Selon les prévisions, on en produirait encore plus du double de ce qu'il faudrait en 2030.
"Volonté politique"
Pour Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, être à la hauteur des enjeux demande de la volonté politique pour "mettre un prix sur le carbone", pour "arrêter les subventions des combustibles fossiles", pour "arrêter de construire des centrales à charbon dès 2020". Les engagements des États ne sont vraiment pas à la hauteur des enjeux alors que débute la COP 25 lundi 2 décembre.
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