: Vidéo Climat : "On n'est jamais trop petit pour faire une différence" : le discours fort de Greta Thunberg
Greta Thunberg, une jeune militante suédoise a profité d'une tribune qui lui a été offerte à la COP24 pour secouer les dirigeants de la planète.
Son discours a fait le tour du monde. À tout juste 15 ans, Greta Thunberg a bousculé les délégués présents à la COP24 - qui s'est tenue à Katowice en Pologne - en prononçant un plaidoyer dont ils se souviendront longtemps, durant lequel elle leur a reproché de se comporter de manière immature et irresponsable face au dérèglement climatique. "Vous parlez de croissance économique verte et durable parce que vous avez peur d'être impopulaires", s'est-elle exprimée avec une véhémence que son jeune âge n'aurait pas laissé présager. "Vous parlez de poursuivre les mêmes mauvaises idées qui nous ont mis dans cette situation, alors que la seule réaction logique est de tirer le frein à main. Vous n’êtes pas assez matures pour dire les choses comme elles sont. Même ce fardeau vous le laissez à nous, les enfants."
Vous dites que vous aimez vos enfants plus que tout, pourtant vous volez leur futur devant leurs yeux.
Greta Thunberg
Greta Thunberg s'est fait connaître en Suède pour son engagement écologique. Depuis la rentrée scolaire, l'adolescente sèche les cours tous les vendredis pour aller manifester devant le Parlement suédois et réclamer aux députés des mesures plus forte pour lutter contre le réchauffement climatique. "Je tiens à la justice climatique et à une planète vivante", justifie-t-elle. "Notre civilisation est sacrifiée pour permettre à une petite poignée de gens de continuer à gagner d'énormes sommes d’argent. Notre biosphère est sacrifiée pour que des personnes riches dans des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe."
L'heure du changement
Pour la militante, il est aujourd'hui temps d'agir. "Nous devons laisser les énergies fossiles dans le sol et nous devons nous concentrer sur l’équité. Et si les solutions sont introuvables à l'intérieur du système, alors peut-être devons changer ce système. Nous ne sommes pas venus ici pour supplier les dirigeants du monde de s'inquiéter […] nous sommes venus pour vous dire que c'est l'heure du changement, que ça vous plaise ou non."
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