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A l'approche de la COP26, la reine Elizabeth II irritée par les dirigeants "qui parlent, mais n'agissent pas"

Le Premier ministre australien Scott Morrison, le président chinois Xi Jinping, le dirigeant russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi n'ont toujours pas confirmé leur venue à la conférence de l'ONU sur le climat, qui se tient cette année à Glasgow, en Ecosse. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La reine Elizabeth II et la présidente du Parlement gallois, Elin Jones, à Cardiff, au Pays de Galles, jeudi 14 octobre 2021.  (AFP)

Elizabeth II est en colère. Dans une conversation privée sur la COP26, captée jeudi 14 octobre en marge d'un discours au Parlement gallois, la reine d'Angleterre a exprimé son irritation envers les dirigeants mondiaux qui "parlent" du changement climatique, mais "n'agissent pas". 

A cause de son micro resté allumé, la monarque de 95 ans a été entendue en train de sortir de son habituelle réserve lors d'une discussion avec la présidente du Parlement, Elin Jones : "Extraordinaire, n'est-ce pas ? J'ai entendu parler de la COP... Je ne sais toujours pas qui vient. Aucune idée", a déclaré Elizabeth II, alors que le Royaume-Uni sera le pays hôte de la conférence pour le climat, qui se tiendra à partir du 31 octobre à Glasgow (Ecosse). "Nous ne connaissons que les personnes qui ne viennent pas... C'est vraiment irritant quand ils parlent, mais qu'ils n'agissent pas", a-t-elle poursuivi.

Parmi les dirigeants n'ayant pas encore confirmé leur présence au sommet de l'ONU pour le climat figurent le Premier ministre australien Scott Morrison, le président chinois Xi Jinping, le dirigeant russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi.

La reine, son fils et son petit-fils sur la même longueur d'onde

Cette sortie agacée survient après que son fils le prince Charles, connu pour ses convictions écologistes, a appelé en début de semaine les dirigeants à "agir sur le terrain". Son petit-fils William, deuxième dans l'ordre de succession au trône britannique, est lui aussi intervenu, demandant plus que des "belles paroles", lors d'un entretien accordé à la BBC. 

Le duc de Cambridge s'en est également pris jeudi à la course au tourisme spatial, estimant que "les plus grands cerveaux et esprits de ce monde [devraient] essayer avant tout de réparer cette planète", avant de se préoccuper de mettre de riches touristes en orbite.  

La présidente du Parlement gallois a évoqué avec la reine cette rare attaque frontale du prince William. "Oui, j'ai lu [des choses] là-dessus", a répondu Elizabeth II en souriant.

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