COP26 : le dépit des "petits pays" face à l'accord
L'accord de Glasgow, signé samedi 13 novembre, jette un froid sur les espoirs de contenir la limite des 1,5 degré de réchauffement de la planète. Les pays les plus fragiles, premières victimes de la crise climatique, expriment leur déception.
Parce qu'ils subissent déjà au quotidien les conséquences du changement climatique, les pays vulnérables attendaient beaucoup plus de la COP26. À l'annonce de l'accord, samedi 13 novembre, ils ont applaudi avec retenue. Durant deux semaines, ces nations ont interpellé le monde, sans obtenir l'aide financière réclamée, ni de mesures ambitieuses à leurs yeux. "Pour un pays comme le mien, la différence entre une augmentation de 1,5 à 2 degrés, c'est une condamnation à mort", a réagi Shauna Aminath, la ministre de l'Environnement des Maldives.
De l'optimisme mais des déceptions
Certains États soulignent que grâce au compromis, l'accord n'est pas un échec total. C'est pour cette raison que les représentants de l'Archipel de Tuvalu, dont le discours mardi 9 novembre sur la montée des eaux avait marqué les esprits, ont voulu rester optimistes. "Je vais pouvoir dire [à mes petits-enfants] que Glasgow a fait la promesse de les protéger dans le futur", a déclaré Seve Paeniu. Jusqu'au bout, les négociations ont été tendues entre les 197 pays. L'un des engagements majeurs, sur le charbon, a été affaibli. L'abandon est devenu diminution sous la pression de l'Inde, soutenue par la Chine.
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