Crise climatique : TotalEnergies signe un nouveau permis d'exploration offshore au Suriname, deux jours après la fin de la COP28
La diminution des énergies fossiles n'est pas d'actualité chez TotalEnergies. Le géant français a annoncé, vendredi 15 décembre dans un communiqué, la signature d'un nouveau permis d'exploration offshore au Suriname. Il opérera avec QatarEnergy et Petronas dans un vaste bloc de 6 262 km2 situé à quelque 250 kilomètres des côtes. Un nouveau contrat qui intervient deux jours après la signature du texte final de la COP28 qui appelle, pour la première fois, à abandonner progressivement les énergies fossiles.
Les énergies fossiles sont le pétrole, le charbon et le gaz. On les appelle "fossiles" car elles sont issues de la décomposition, dans les sols, d'éléments vivants pendant des centaines de millions d'années. Leur extraction et leur combustion à un rythme effréné est la principale cause du réchauffement climatique.
Fin septembre, TotalEnergies avait déjà annoncé lancer des études de développement d'un grand projet pétrolier de 200 000 barils de pétrole par jour au large du Suriname, avec "pour objectif" de prendre une décision finale d'investissement "fin 2024", selon son PDG, Patrick Pouyanné.
Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s'est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l'avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique.
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