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Un réchauffement climatique de 4°C à la fin du siècle "n'est pas une fatalité", affirme Greenpeace France

Le gouvernement va lancer mardi une consultation sur le réchauffement climatique avec un scénario de hausse de 4°C des températures en France en 2100.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Avec un scénario à +4°C, les sécheresses vont être multipliées par quatre en France. Photo d'illustration. (ARNAUD LE VU / HANS LUCAS / VIA AFP)

Un réchauffement climatique de +4°C d'ici la fin du siècle, en France, "ce n'est pas une fatalité", affirme Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, dimanche 21 mai sur franceinfo. Cette hypothèse est aujourd'hui privilégiée par le gouvernement, qui va lancer mardi une consultation pour définir à quel scénario le pays doit se préparer en matière de réchauffement climatique.

"Il faut accélérer aussi sur ce qu'on appelle les mesures d'atténuation : comment on fait pour éviter justement ces +4°C à la fin du siècle", déclare également Jean-François Julliard. Il rappelle qu'"on a encore quelques années devant nous pour réduire fortement, et le plus rapidement possible, nos émissions de gaz à effet de serre. C'est la seule solution qui permet d'éviter ces +4°C."

Il ne faut pas "se résigner"

"Il ne faut pas non plus que tout ce que l'on va faire sur l'adaptation" au réchauffement climatique "nous entraîne dans une sorte de résignation, où l'on se dirait 'tant pis, c'est comme ça, ça va arriver et on ne fait rien d'ici là'", appuie-t-il. Si l'on agit ainsi, "on va se retrouver à effectivement réagir trop tard". Se préparer au pire n'est toutefois pas une mauvaise chose, pour lui.

"Personne ne dit que c'est ça qu'il va arriver […] mais c'est vrai que quand on regarde les différents scénarios, c'est bien effectivement d'envisager le plus grave, parce que c'est aussi ça qui va montrer à quel point, d'ici la fin du siècle, la France risque de changer."

Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France

à franceinfo

"Nos conditions de vie, nos conditions de d'habitabilité, les questions de santé, la question du rapport au travail, toutes ces choses qui fondent notre vie quotidienne vont considérablement changer dans une France à plus quatre degrés, ça c'est certain", souligne-t-il.

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