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Vidéo Romain Pilliard sur la Route du Rhum avec son bateau “reconditionné”

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Temps de lecture : 2min
Ce dimanche 6 novembre commencera la Route du Rhum. Romain Pilliard y concourra une deuxième fois, mais avec un bateau “reconditionné” et totalement écologique. Brut l’a rencontré sur le voilier Use It Again.
VIDEO. Romain Pilliard sur la Route du Rhum avec son bateau “reconditionné” Ce dimanche 6 novembre commencera la Route du Rhum. Romain Pilliard y concourra une deuxième fois, mais avec un bateau “reconditionné” et totalement écologique. Brut l’a rencontré sur le voilier Use It Again. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Ce dimanche 6 novembre commencera la Route du Rhum. Romain Pilliard y concourra une deuxième fois, mais avec un bateau “reconditionné” et totalement écologique. Brut l’a rencontré sur le voilier Use It Again.

Je ne cherche pas la première place, qui a un coût écologique important.” Romain Pilliard est un skipper français, participant cette année, pour la seconde fois, à la Route du Rhum. Cette course de voiliers en solitaire se déroule tous les quatre ans. Les participants partent de Saint-Malo, ce dimanche 6 novembre, pour rejoindre la Guadeloupe. Mais Romain Pilliard part avec un bateau particulier. “C’est l’ancien trimaran d’Ellen MacArthur, la fameuse navigatrice anglaise, qui a gagné le record du tour du monde en 2005. Et ce bateau a malheureusement été abandonné pendant quelques années et nous avons décidé de lui donner une seconde vie”, explique-t-il.

“Quand on veut le bateau le plus rapide, on puise dans les ressources”

Le voilier, nommé Use It Again, est totalement écologique. “J’ai trois moyens de production d’électricité verte, que sont les panneaux solaires, l’éolienne et l’hydrogénérateur. Les panneaux solaires, qui se trouvent derrière moi, j’en ai trois de chaque côté, à chaque bord, ils sont reconditionnés. Après, à l’arrière du bateau, il y a l’éolienne, également reconditionnée. Et puis enfin, à l’arrière, sous le safran, il y a une hélice au bout, et cette hélice va me produire de l’électricité. Quand tout marche, eh bien c’est absolument génial, je suis en surproduction”, détaille le skipper.

L’objectif du navigateur n’est pas de gagner la compétition. “Quand on veut le bateau le plus rapide, le plus récent aussi, ça va avec les dernières technologies… On puise dans les ressources, on est consommateur de ces ressources. Avec mon bateau âgé de vingt ans, je réemploie des voiles, etc., donc je ne peux pas, forcément, viser la même performance. Mais on va démontrer que c’est possible de naviguer sur un ancien bateau aux côtés des plus gros, comme ceux qui sont derrière moi, et plus performants.

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