Dans les Bouches-du-Rhône, "au minimum 1.200 obus à l'air libre"
Le terrain s’étend sur plus de 35 hectares, il était exploité par la SMIT, la Société Industrielle de Munitions et Travaux, qui était chargée de retraiter et détruire des munitions jusqu’à un grave accident en 2002 et la liquidation de l’entreprise en 2006. Depuis, le dernier patron n’a jamais fait dépolluer le site malgré des décisions de justice. Et forcément, ça suscite l’extrême inquiétude de Pascal Pacot, membre de l’association Agir pour la Crau.
"On peut y entrer très facilement. Il n'y a pas de caméra. Il n'y a pas de gardien à temps plein. La clôture c'est une passoire"
Un site ouvert à tous les vents malgré les travaux entrepris par la préfecture. Depuis la mort du propriétaire du terrain au début de l’année, l’Etat se substitue à sa défaillance mais des milliers de munitions sont toujours entreposés ici : "Au minimum 1.200 obus à l'air libre, posés sur la terre. Et des milliers de petits obus dans le sol…"
Des mesures seront prises...
C’est l’armée française qui a été le principal client de la SMIT. En 2013, 1,6 tonne de munitions et deux tonnes de poudre ont été évacuées mais il reste 160 obus de mortier enfouis entre des murs. La préfecture des Bouches-du-Rhône reste discrète sur ce dossier interministériel, elle indique simplement que des mesures sont et seront prises sans préciser de calendrier.
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