Des vannes défectueuses sur des sites
Le ministère de l'Ecologie a lancé un recensement des vannes défectueuses installées sur des sites pétrochimiquesLe ministère de l'Ecologie a lancé un recensement des vannes défectueuses installées sur des sites pétrochimiques
La Direction générale de la prévention des risques (DGPR) estime que 6.000 à 6.500 vannes sont concernées en France. Quelque 2.000 vannes défectueuses sont installées sur le seul site de Total Petrochemicals à Gonfreville (Manche).
Cette mesures a été prise après la détéction de fuites sur ces vannes de fabrication chinoise.
La décision, révélée jeudi par La Provence, fait suite à des "micro-fuites" d'eau et de vapeur apparues en avril sur cinq vannes à l'usine de Gonfreville (Manche), lors du démarrage d'une unité de production de styrène, selon un porte-parole de Total.
Les tests ont notamment révélé un défaut de résistance aux basses températures. Total indique avoir immédiatement prévenu la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) et mis en place un plan de remplacement.
Le groupe pétrolier envisage d'engager des poursuites judiciaires.
Hormis la France, un site est aussi équipé de ce type de vannes en Belgique.
La DGPR n'entend pas ordonner le remplacement de toutes les vannes mais seulement de celles qui présentent des risques potentiels en raison de leur localisation sur un circuit de gaz, de vapeur ou de produits chimiques. "Sur un circuit d'eau, il n'y a pas de risque. Mais la vapeur présente des risques extrêmement importants pour la sécurité des salariés en cas d'explosion", expliqué Stéphane Noël, responsable du bureau de la sécurité des équipements industriels à la Direction générale de la prévention des risques.
Les tests sur les vannes de la société "Vannes Rigau", importés de Chine, ont notamment révélé un défaut de résistance aux basses températures.
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