One Ocean Summit : une trentaine d'Etats s'engagent à protéger les océans lors du sommet de Brest
Le sommet pour la sauvegarde des océans se tient dans le port breton depuis mercredi, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne.
Ce qu'il faut savoir
Protéger la haute mer et lutter contre l'invasion du plastique : à l'occasion d'une dernière journée très internationale au One Ocean Summit, une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement se sont engagés, vendredi 11 février, à Brest (Finistère), autour d'Emmanuel Macron, à mieux protéger les océans, indispensable à la régulation du climat et riche en biodiversité, mais mis à mal par les activités humaines.
Ce direct est désormais terminé.
Un traité pour protéger la haute mer. Principal progrès de ce sommet, Ursula von der Leyen a annoncé le lancement d'une coalition comptant les 27 Etats membres de l'UE et 13 autres pays pour conclure un traité ambitieux destiné à protéger la haute mer, qui n'est sous la juridiction d'aucun Etat. Des négociations pour un tel traité sont en cours, depuis 2018, sous l'égide de l'ONU, mais les discussions ont été interrompues par l'épidémie de Covid-19. La quatrième et théoriquement dernière session de négociations est prévue en mars à New York. "Nous sommes très proches mais nous devons donner de l'impulsion pour le conclure cette année", a insisté la dirigeante européenne.
Une quinzaine de dirigeants sur place. La présidente de la Commission européenne, l'émissaire américain pour le climat, John Kerry, le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, dont le pays organisera la COP27 sur le climat en novembre, ou encore le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, qui accueillera fin juin un sommet de l'ONU sur les océans à Lisbonne, sont présents à Brest. D'autres dirigeants participent par visioconférence, comme le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le vice-président chinois, Wang Qishan, le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, le Premier ministre indien, Narendra Modi, ou encore le président ivoirien, Alassane Ouattara.
Au moins 80% des fonds marins cartographiés d'ici 2030. Jeudi, l'organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) s'est engagée à ce qu'au moins 80% des fonds marins soient cartographiés d'ici 2030. Afin d'atteindre cet objectif, d'un coût de cinq milliards d'euros, trois axes sont envisagés : la mobilisation d'une flotte de 50 navires spécialement dédiée à la cartographie des fonds marins, l'intensification du recours au sonar sur navire autonome et la transmission par les gouvernements et les entreprises des données cartographiques dont ils disposent.